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Guide : information sur le Tibet avant son voyage tout compris

    Informations Tibet

    Fiche d’identité

    Informations TibetLe Tibet est situé au sud-ouest de la Chine. Il est limité au nord par  Ouïgoure du Xinjiang et la Qinghai, à l’est par Sichuan, au sud-est par Yunnan et la Birmanie, au sud par l’Inde, le Bhoutan et le Népal et à l’ouest par l’Inde. La capitale du pays est Lhassa.

    Le Tibet a pour superficie 1 200 000 km² et compte 2 600 000 habitants. La langue officielle est le tibétain. Chaque région a son dialecte. On y parle aussi le chinois.

    Monnaie

    La monnaie du Tibet est le Renminbi ou Yuan ou RMB divisé en Jiao. 10 Yuan=1 euro. Vous pouvez changer votre argent aux guichets automatiques dans les grandes villes. Ils acceptent l’euro. Le change peut s’effectuer aussi dans le bureau de change à l’aéroport si vous y arrivez en avion.

    Si vous vous trouvez coincé dans la compagne sans renminbi, quelques dollars peuvent être utiles.

    Religion

    La grande majorité des Tibétains pratiquent le Bouddhisme (90%) mais on y trouve aussi le Bön, l’Islam et le Catholisme qui ne représentent qu’une petite minorité.

    Informations de vol

    Lhassa se trouve à 7489 km de Paris. Il n’existe pas de vol direct vers le Tibet au départ de la France. Comptez donc minimum 14 heures  de vol entre les deux villes pour un vol avec escale en Chine. L’unique aéroport disponible pour des vols en provenance de la Chine est l’aéroport Gonggar. Le décalage horaire entre le Tibet et la France est plus 6 heures en été et 7 heures en hiver. Ainsi, lorsqu’il est 10 heures dans l’Hexagone, il est 17 heures à Lhassa en hiver.

    Téléphones

    Pour téléphoner au Tibet depuis la France, vous devez composer l’indicatif de la Chine, soit  le 0086 + l’indicatif régional (891) + le numéro à 7 chiffres du correspondant.
    Pour téléphoner en France depuis le Tibet, vous devez composer l’indicatif du pays, soit le 0033 + le numéro à 9 chiffres (sans le 0)  du correspondant.
    Pour téléphoner à un portable tibétain depuis votre portable, vous devez toujours composer le  « 0 »  suivi du numéro.
    Pour être appelé sur votre portable depuis votre pays de résidence, votre correspondant doit simplement composer votre numéro d’appel sans codes internationaux
    Pour être appelé sur votre portable d’un autre pays, votre correspondant doit composer l’indicatif du pays, soit le 0033 + le numéro à 9 chiffres (sans le 0).

    Histoire du Tibet

    Une histoire qui date de 127 Av J.C

    Selon la mythologie tibétaine, les tibétains seraient des descendants du Roi Namri Tsampo qui descendit du ciel au Tibet en l’an 127 avant Jésus Christ. Pendant plusieurs siècles, la partie centrale du Tibet connaissait des successions de rois.

    Ce n’est qu’au 7ème siècle qu’une entité politique unifiée voit le jour sous le règne de Songtsen Gampo, issu de la dynastie des Yarlung. Il dota le pays d’une organisation centrale, d’une capitale, Lhassa, élabora l’écriture tibétaine et finalement introduisit le bouddhisme comme religion du Tibet.

    Les successeurs renforcèrent leurs relations internes et externes, par l’établissement de relations diplomatiques avec les pays voisins, par les recensements de la population et surtout par l’expansion territoriale, en s’emparant de  plusieurs parties territoriales chinoises.

    La domination Mongole au Tibet

    Histoire du TibetLa Mongolie étend sa puissance sur une grande partie de l’Asie et notamment des frontières tibétaines. Se trouvant désarmés devant les assauts violents, Sakya Pandita, chef de l’école bouddhiste, très puissante à l’époque, soumet le pays en 1240 sous l’autorité du prince mongol Godan.

    La domination Mandchou

    Malgré la coopération existante entre le Dalai Lama et les mandchous, ces derniers essayèrent d’imposer leur pouvoir et d’évacuer le Tibet à plusieurs reprises. Le pays sous la dynastie mandchou en 1793, ne fut qu’un vague protectorat chinois du moment que les officiels tibétains continuaient de gouverner leur pays sous leur propre législation.

    La fin de la dynastie mandchou, la chine se désintégra et quitta le Tibet, qui ne se rendra pas des

    Nouvelles menaces qui l’attendaient de la part des britanniques.

    Les menaces étrangères

    Au début du 20ème siècle, les britanniques se trouvant déjà en Inde essayèrent de trouver un compromis commercial avec le Tibet mais en vain. Les britanniques signèrent alors deux traités avec la Chine « Traités de Chefoo » en 1876 impliquant leurs désirs commerciaux, sans l’accord du Tibet.

    Devant la concurrence grandissante russe, la Grande Bretagne prend le devant et ses troupes entrent en 1904 dans la capitale tibétaine. Le 13ème Dalai Lama s’enfuit en Mongolie et le Tibet lança plusieurs appels d’aide mais personne n’y réponda. Les autorités tibétaines se voyaient forcés à signer la « convention de Lhassa » en 1904 qui les engageait à prendre l’autorisation des britanniques avant  la signature de tout accord avec une puissance étrangère. La Chine dénonça alors ces manœuvres. Devant la colère chinoise, la Grande Bretagne signe un accord permettant à la Chine la préservation de l’intégrité territoriale au Tibet. Un autre accord est signé entre la Grande Bretagne et la Russie confirmant le premier.

    En 1908, les troupes chinoises envahissaient le nord du Tibet et deux ans plus tard la capitale Lhassa. Mais l’empire des Qing s’écroula en 1911 sous les coups de la révolution chinoise. Le Dalai Lama revint alors s’installer à Lhassa et rompit toutes relations le liant avec Pékin. Il renvoya les chinois et les étrangers se trouvant sur le sol tibétain et déclara l’indépendance du pays.

    La relation Tibet- Chine

    Le Tibet signe plusieurs accords et traités avec les pays voisins en vue d’éviter toute autre incursion chinoise comme par exemple « le traité d’amitié et d’alliance » avec la Mongolie » signé en 1913. Bien que le Tibet fasse flotter son drapeau à Lhassa, ait sa propre monnaie et ses propres timbres, ses frontières tracées, les chinois refusent toujours de croire réellement à l’indépendance du Tibet.

    Après la mort du 13ème Dalai Lama et la désignation du 14ème en 1940, le Tibet connut à cette époque un essor économique important.

    Cependant, devant les changements géopolitiques asiatiques de cette même époque, le Tibet se voit scellé par l’indépendance de L’Inde, le désengagement britannique et surtout l’instauration de la République populaire de Chine par Mao Zedong.

    Les tibétains cherchant  à établir des réformes en transformant la société féodale en un système démocratique, enveniment leurs relations avec les chinois qui rejetaient catégoriquement leur nouvelle politique et en 1959, les chinois envahissent Lhassa, capitale d’un territoire désormais intégré à la République Populaire de Chine. La Chine contrôlait tout à l’exception de la vie spirituelle représentée par le Dalai Lama. Suite aux révoltes tibétaines, la Chine renforça son contrôle en 1960 et s’en prit cette fois-ci aux monastères en détruisant une grande partie et en obligeant les moines à travailler.

    Depuis 1981, par l’initiative du peuple, plus d’une centaine de monastères ont été reconstruits et restaurés. Le Dalai Lama vivant en exil encourage les voyageurs à se rendre au Tibet en vue de découvrir sa beauté naturelle et culturelle

    Culture Tibet

    La culture tibétaine a été influencée essentiellement par le Bouddhisme qui constitue toute une tradition complète touchant aux différents aspects de la vie notamment culturelle à savoir, le développement de l’art, de l’architecture, de la décoration, de la philosophie, du Yoga et même du mode de vie. L’originalité de l’architecture et de la décoration est extrêmement riche dans les temples, les monastères représentés par les fresques sur les murs, ou par la peinture sur tissus représentant les divinités…Tout est axé sur la fois et la croyance en la réincarnation.

    Musique tibétaine

    Toute festivité au Tibet est accompagnée inévitablement de musique. Elle est principalement religieuse et particulièrement bouddhiste du Tibet, se composant essentiellement de chants en tibétain provenant des textes sacrés.

    Culture Tibet

    Films tibetins à voir

    Le film Sept ans au Tibet de  Jean Jaques Annaud, avec comme principal acteur Brad Pitt.

    Dans le film le principal personnage parle de son rêve de partir un jour au Tibet. Pour y aboutir, il laisse sa femme enceinte et part au Tibet à la découverte d’un nouveau monde et d’une nouvelle culture. Le film traite aussi plusieurs points importants dans la personnalité d’un individu à savoir, la conviction, l’égoïsme et la méchanceté.

    Dreaming Lhassa dirigé et produit par Tenzin Sonam et Ritu Sarin, ce film est sorti en 2004. Il raconte l’histoire d’une jeune réalisatrice tibétaine venue des Etats-Unis qui traite les sujets de l’amitié, de la frustration et de la souffrance d’une communauté de réfugiés en Inde.

    Les guerriers de l’esprit de Pierre Anglade. Le film propage une image réelle sur l’exil tibétain en Inde ainsi que sur la force de la résistance spirituelle non violente vécus par Samdhong Rinpoche, président de l’assemblée du peuple tibétain, et par Karma et Yundung, deux grévistes de la faim revendiquant auprès de l’Onu la résolution de l’affaire du Tibet.

    Livres tibetins à lire

    Le livre l’artiste tibétain écrit par Thôndrupgyâl et traduit en français par François Robin, dans la collection bleu de Chine  traite la vie d’un peintre de Thangka dans le Tibet de la première moitié du 20ème siècle.Les thèmes qu’on trouve dans ce livre sont les relations parents-enfants, l’amour conjugal, la fidélité en amitié, la gratitude et l’ingratitude….Tous ces sujets s’entremêlent dans un beau récit  plein de descriptions des rapports humains.

    L’auteur  est un célèbre écrivain et poète mais aussi un grand historien de littérature.

    La controverse dans un jardin à fleurs de Langdûn Pâljor. Dans ce livre, l’écrivain décrit à travers les fleurs, la lutte acharnée menée par les dirigeants chinois lors de la révolution culturelle et même au-delà…Il traite de la trahison, des alliances éphémères fondées sur les intérêts…Dans le livre, on trouve une alternance magnifique entre prose et poésie.

    Sports au Tibet

    Le Tibet est connu essentiellement par la course des chevaux et le polo, deux disciplines anciennement et traditionnellement pratiquées par les tibétains.

    Tout récemment, ils ont eu une grande passion pour le football, le sport le plus populaire dans le monde entier. On assiste donc à la Formation de l’Association des Sports Nationaux Tibétains(TNSA) ainsi qu’à la formation de l’Association du Football National(TNFA), qui contrôle la sélection de football, mais qui n’est toujours pas membre de la FIFA, ni de l’AFC et ne participe pas aux grandes compétitions internationales. On ajoute encore que l’athlétisme est très apprécié par les tibétains.

    La cuisine tibetaine

    La cuisine tibétaine est la réflexion et l’interprétation d’une tradition typiquement tibétaine.

    Elle accommode parfaitement viandes, orge grillé, riz, légumes et fromage.

    La cuisine tibetaineLa tsampa, est l’aliment de base de la cuisine tibétaine, préparée sous forme de boulettes avec du lait, du beurre du Yak qu’on accompagne souvent avec du thé au beurre salé, appelé le djiatu.

    Les tibétains consomment pratiquement toutes les viandes à l’exception de la viande du chien, du lapin et du cheval. Elles sont grillées ou rôties, placées au centre de la table au service des convives. Elles sont souvent accompagnées de momos.

    Les momos, sont des raviolis fourrés à la viande ou aux légumes, cuits à la vapeur ou frits.

    Pendant les grands évènements, les tibétains préparent la fondue tibétaine, préparée  à base de viandes variées finement coupées et de dafou (tofu tibétain).

    Le gouthouk, est la soupe que l’on sert au nouvel an se composant de viande, de radis et de boulettes de farine de blé.

    La thupka, est un autre plat très populaire au Tibet. C’est une soupe à base de nouilles, légumes, viandes et curry. Quant au tsel, c’est un ragoût de légumes farcies et frites.

    Concernant les boissons, on trouve de l’eau en bouteille, des jus et des sodas.

    Le thé au beurre de yak ou bocha est la boisson traditionnelle du Tibet. Les tibétains boivent aussi du cha ngamo, un thé au lait sucré ou bien encore le djia tu, un thé noir salé dans lequel on fait fondre du beurre du yak.

    La chang, est la bière d’orge artisanale, désaltérante et délicieuse.

    Le changkhoel, du chang chaud mélangé avec de la tsampa et du fromage.

    Les bières industrielles sont aussi disponibles au Tibet, comme par exemple la Lhassa Beer, avec une version brassée à base d’orge.

    On retrouve aussi le qingke jiu, une eau-de-vie ou un vin à base d’orge. C’est un véritable alcool.

    Quelques bonnes adresses

    Xoishengong ,situé à Lhassa, propose des spécialités de la cuisine tibétaines absolument délicieuses.

    Adresse : au nord-ouest de la Place Potala, Lhassa

    Téléphone : + 86 891 900 38 03

    Sumzên, situé à Lhassa, propose une large gamme de plats tibétains.

    Adresse : Rue Beijing Zhonglu

    Téléphone : + 86 891 633 48 91